La créativité n'est pas une question d'âge




Je ne mets pas ce blog en ligne pour faire l’apologie de la vieillesse, mais pour témoigner du fait qu’à tout âge on peut entreprendre. Au moment où j’écris ces lignes, je rentre dans ma soixante dix neuvième année et, tous les matins en me levant, je fais mienne ces paroles extraites du merveilleux texte de Mac Arthur
<<Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable: " Et après ? "
Il défie les évènements et trouve de la joie au jeu de la vie.>>

Se rendre disponible, se mettre au service des autres, bâtir des projets pour aider les jeunes ménages à se prendre en main, mettre l’expérience acquise dans son parcours professionnel au service d’un projet humanitaire, et tout ça BENEVOLEMENT.  Tel est mon quotidien.
Il y a des gens qui meurent à 20 ans et qu'on enterre à 80. Ils croient vivre alors qu'ils sont déjà morts, nécrosés par la routine, les routes bien rectilignes, bien balisées d'idées reçues et d'aprioris. Etre jeune c'est savoir prendre les chemins de traverse de la création, de la fantaisie, et s'arrêter même devant un pissenlit ou un chardon pour les regarder avec des yeux neufs.
Depuis que j’ai découvert ce texte de Mac Arthur, je fais en sorte de me conformer à cette éthique :
<<La jeunesse n'est pas seulement une période de la vie, Elle est surtout un état d'esprit, un effet de la volonté, Une qualité de l'imagination, une intimité émotive, Une victoire du courage sur la timidité,
Du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années.
On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.>>
MacArthur voulait que sa famille se souvienne de lui au-delà de l'image du soldat. Il dit un jour :
Ma profession est soldat et je suis fier de cela. Mais je suis encore plus fier, infiniment plus fier, d'être un père. Un soldat détruit afin de construire, le père ne fait que construire et ne détruit jamais. Le premier peut engendrer la mort, l'autre est à l'origine de la création et de la vie. Et alors que les hordes de la mort sont puissantes, les bataillons de la vie sont encore plus puissants. J'espère que mon fils, quand je serai parti, se souviendra de moi non pas dans une bataille mais à la maison en train de répéter avec lui notre simple prière quotidienne, Notre Père qui êtes aux cieux 16.

Alors, loin de me hisser au niveau de ce grand homme, je suis tout simplement un homme de bonne volonté. Quand j’ai atteint l’âge de la retraite, je me suis investi dans la vie associative et ai travaillé dans 3 axes :
Ø  La sculpture et taille de pierre
Ø  Le chant choral
Ø  La création d’une association offrant aux ménages aux faibles revenus, la possibilité  d’accéder à la propriété.


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