La voiture volante va t'elle remplacer nos autos ?

Notre génération a connu des innovations impressionnantes avec l’évolution: des transports, que ce soit la voiture automobile, l’aviation, les transports maritimes. (voiles et moteurs) Encore plus impressionnant, tout ce que l’on regroupe sous le nom de l’informatique ! La communication Les infrastructures La distribution, la conservation des aliments L’évolution des mentalités et des modes de vie dans la société Nous avons du mal à suivre parfois et, quand à imaginer ce que va être demain…. Le salon du bourget est assez révélateur de ce point de vue. Pour ce qui concerne les transports et hormis les gros porteurs dont Airbus et Boing se partagent le marché, les jets privés et les voitures volantes suscitent la curiosité. https://www.sciencesetavenir.fr/assets/img/2015/10/12/cover-r4x3w1200-57e174ba44171-terrafugia_6.jpg La voiture volante va-t-elle vraiment remplacer nos autos? 29/04/2017 à 10h58 Ce véhicule créé par Aeromobil, une société slovaque, permet de se faufiler sur la route et de s'envoler comme un avion. - Aeromobil Pascal SAMAMA Les voitures volantes ne sont plus un rêve. Deux constructeurs européens les commercialisent déjà et les livreront en 2020. Mais pour prendre les commandes de ces engins, il faudra se plier au code de la route ainsi qu'à la législation de l'aviation civile. Le public s’habitue peu à peu à l’arrivée des voitures sans chauffeur, mais ce n’est pas la plus impressionnante révolution de la mobilité à laquelle le public va devoir s’accoutumer. La voiture volante, comme celle que pilotait Fantomas pour fuir, a été l’un des rêves les plus fous des hommes du XXe siècle. Ce rêve est enfin devenu réalité. Il y a quelques jours, lors du salon Top Marques qui s’est tenu à Monaco, deux entreprises ont lancé la commercialisation de véhicules qui peuvent aussi bien prendre la route que les airs. Le slovaque Aeromobil et le néerlandais Pal-V ont l’un et l’autre présenté des modèles que le public peut d’ores et déjà commander. Elles promettent de livrer dès 2020, lorsque "le processus d'homologation sera achevé", a précisé Stefan Vadocz , directeur de la communication d’Aeromobil. La version slovaque est un engin hybride (essence/électrique) qui coûte entre 1 et 1,5 million d’euros. Son autonomie de vol est de 750 km pour une vitesse de pointe de 260 km/h en vol. Aeromobile - La néerlandaise (ci-dessous) est déjà en cours d’homologation et sera commercialisée dès l’an prochain, a assuré Robert Dingemanse, PDG de Pal-V lors du lancement monégasque. Elle coûtera entre 300.000 à 500.000 euros, fonctionne à l’essence, va moins vite (160 km/h), mais peut effectuer des vols "sans escale" de 1315 km à 3500 mètres d’altitude. Pal-V - Par comparaison, on trouve des avions neufs de loisirs à partir de 200.000 euros, mais il faut aussi compter des frais pour louer un hangar dans un aéroclub. L’avantage de la voiture volante, ou plutôt sa promesse est de pouvoir la rentrer dans le garage de sa maison. Le cofondateur de Google, investit dans la voiture volante Mais attention de ne pas attendre trop de ces engins. Si les urbains espèrent s’envoler pour fuir les bouchons, ces appareils ne sont pas conçus pour. Ils permettent de prendre la route pour se rendre sur un aérodrome afin de se transformer en aéronef et s’envoler vers leur destination. D’ailleurs, comme le précisent leurs constructeurs, les pilotes devront posséder le permis A ainsi qu'une licence de pilotage pour prendre le manche. Reste aussi à réserver une piste d’atterrissage dans un aérodrome, avoir les autorisations pour décoller et atterrir et veiller à ce que les pistes soient adaptées. Le Pal-V a besoin d'au moins 330 mètres pour décoller et, pour l'Aeromobil, 400 à 500 mètres sont nécessaires. Il n’est donc pas question de décoller d'un coup de tête depuis la Nationale 7 pour fuir les bouchons un jour de grand départ. Pour contourner ces contraintes, Kitty Hawk, une start-up américaine financée par Larry Page, cofondateur de Google, a peut-être une solution. Elle vient tout juste de dévoiler la Flyer qui ambitionne de devenir un jour aussi populaire que la Ford T, la Coccinelle ou la 2CV l’ont été au XXe siècle dans l’automobile. Elle est annoncée à 2.000 dollars, décolle presque verticalement et, surtout, de par sa motorisation, ne nécessite aucune licence aux États-Unis. Des taxis pour voler d'un point à un autre Larry Page n'est pas le seul aux États-Unis à avoir des ambitions dans les engins volants. Uber aussi est sur les rangs. Le groupe de Travis Kalanick vient tout juste d'annoncer qu'il compte tester des taxis volants d'ici 2020. Le groupe, qui a recruté en début d'année un expert de la Nasa, veut créer une flotte de voitures volantes (VTOL) capables de décoller verticalement depuis les toits des gratte-ciel. Mais surtout, ces véhicules se déplaceront sans chauffeur. Le but est d'être prêt à lancer ce service dès 2020 à Dubaï où il affrontera l'EHang 184, le taxi-volant autonome chinois dont les essais ont d'ores et déjà démarré. https://cdn.futura-sciences.com/buildsv6/images/largeoriginal/c/0/b/c0b0e6b0d8_50178128_klein-vision-aircar.jpg Play Video Un autre projet de taxi volant à décollage vertical est en cours à Berlin. Lilium, c'est son nom, est soutenu financièrement par le Suédois Niklas Zennström, le milliardaire qui a cofondé Skype. Le but de ce projet est, comme Uber, d'inventer les taxis du futur sur de courtes distances à partir des aéroports internationaux vers les centres-villes. Il vise l'Europe, mais aussi les États-Unis où elle promet de réduire le trajet entre l'aéroport JFK de New York et Manhattan de 55 minutes à 5 minutes pour une trentaine de dollars. Lilium - La France n'est pas en reste. Les Parisiens découvriront eux aussi des taxis volants dès l'été prochain. Seule différence, ce ne sont pas des voitures, mais des bateaux que les clients pourront prendre sur la Seine. Il ne s'agira pour l'instant que de tests, mais les concepteurs du projet Sea Bubble comptent être opérationnels dès 2018 pour étendre ce service en Europe. La réglementation européenne va-t-elle pouvoir s'adapter au rythme de l'innovation pour permettre à ces projets d'être opérationnels dans les meilleurs délais? Ce n'est déjà plus seulement un enjeu de mobilité destiné à optimiser le transport, mais une bataille industrielle mondiale. La première voiture volante pourrait être commercialisée dès 2018 >Société|Le Parisien avec AFP|18 juin 2017, 18h36|1 Capture d'écran. Le gyrocoptère PAL-V peut atteindre les 170 km/h sur le bitume. Youtube @AutomotiveGT Le Parisien avec AFP SociétéAutomobileVoiture VolantePays-Bastransports Les créateurs de cette voiture volante à deux places s'apprêtent à démarrer la production en octobre prochain. Les embouteillages pourraient bientôt être derrière (sous) vous. Aux Pays-Bas, une entreprise espère commercialiser, dès 2018, le premier modèle de voiture volante. Après des années de tests, la firme PAL-V basée près de Breda, compte commencer la production de ce gyrocoptère à deux places et trois roues dès octobre prochain. Cette petite voiture est certifiée pour se déplacer autant sur le bitume que dans les nuages. Un permis de conduire et de pilotage «C'est un rêve vieux d'environ un siècle», remarque Markus Hess, directeur général du marketing de PAL-V. «Lorsque le premier avion fut inventé, les gens se demandaient déjà comment ils pourraient conduire (cet engin) sur la route.» Dotée d'un moteur à essence sans plomb d'une puissance de 100 chevaux, la voiture PAL-V est capable de voler entre 400 et 500 km/h à une altitude maximale de 2 500 mètres. Si la PAL-V est dotée d'hélice, ce n'est pas un hélicoptère mais un gyrocoptère, qui utilise le vent pour faire tourner les siennes, insiste l'entreprise. Si les deux moteurs s'arrêtent, les hélices continuent de tourner. Sur la route, elle peut atteindre jusqu'à 170 km/h. Du coup, elle exige à la fois un permis de conduire et un brevet de pilotage. Et un tel engin vaudra son pesant d'or : le premier modèle qui sortira de la production, un modèle haut de gamme, le PAL-V Liberty, coûte 499 000 euros ; sera ensuite lancée la production d'un modèle moins luxueux, le PAL-V Liberty Sport, affiché à 299 000 euros. Ce qui n'est pas plus cher qu'une «voiture de sport super chouette avec options», justifie le directeur général du marketing. «Au vu de toutes les normes supplémentaires auxquelles nous devons nous soumettre et étant donné qu'une voiture de sport ne peut même pas voler, il s'agit plutôt d'une aubaine», s'exclame-t-il encore.

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